Ce projet visait à aider les populations autochtones et les communautés forestières à faire valoir leurs droits et à intégrer les processus de prise de décision politique qui affectent leurs vies et celles de leurs enfants. Les communautés vivant dans le bassin du Congo sont souvent confrontées à un manque de reconnaissance juridique, les groupes autochtones subissant en particulier une discrimination systémique. N’étant pas en mesure de négocier de façon efficace ou de faire valoir leurs droits, les communautés locales sont souvent confrontées à d’importantes restrictions sur de nombreux aspects, allant de l’occupation des terres à l’utilisation des ressources naturelles.
Les travailleurs juridiques présents sur le terrain comprennent les défis auxquels sont confrontées les communautés au niveau juridique et sont en mesure d’aider les communautés à faire valoir leurs droits civils et politiques fondamentaux, leur droit à ne pas subir de discrimination ainsi que leurs droits concernant les terres et les ressources forestières. Grâce à l’aide reçue par les communautés forestières et les populations autochtones pour faire valoir leurs droits, elles peuvent mieux participer à la gestion forestière et influencer les processus de prise de décision afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Ce projet a débuté en 2013 dans les régions de la Selva Centra (« Forêt centrale ») et de la cordillère de Vilcabamba, au Pérou. Les réserves communautaires offrent aux communautés autochtones la possibilité de gérer leurs propres terres, ce qui permet de les responsabiliser et de leur donner un meilleur niveau de sécurité. Cependant, au Pérou, les communautés ne reçoivent pas encore ces avantages. Cela fait plus de dix ans que ces réserves ont été mises en place et pourtant elles ont pour l’instant échoué à apporter aux populations autochtones les bénéfices qu’elles promettaient. Au contraire, elles les empêchent en réalité de faire valoir leurs droits et de gérer leurs aires traditionnelles.
Il existe 10 réserves communautaires, qui couvrent environ 5 millions d’hectares dans la forêt tropicale amazonienne du Pérou. Cependant, ce modèle ne fournit pas de résultats concrets aux communautés locales. Qui plus est, il les empêche de faire valoir leurs droits alors que les industries extractives opèrent sans réelle supervision de la part des autorités.
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